27 Juin 2007

Calisph’Air/Voyageurs des Sciences - Les jeunes auscultent la planète

Des sables du Maroc au béton des cités en passant par les contreforts du Béarn, des centaines d’élèves se sont donné la main au sein du projet Calisph’Air /Voyageurs des Sciences afin de mieux comprendre les enjeux du réchauffement climatique. Un programme pédagogique exemplaire dont les résultats sont en cours de finalisation.
27 juin 2007

Lorsque le CNES a initié la campagne de mesures Calisph’Air/Voyageurs des Sciences, le projet avait la beauté d’une utopie planétaire : faire collaborer des élèves d’écoles primaires, de collèges et de lycées disséminés à travers le monde afin qu’ils comprennent ensemble les enjeux du réchauffement climatique.

Au final, le projet s’est révélé être une formidable expérience tant sur le plan pédagogique que scientifique.

Comme son nom l’indique, Calisph’Air / Voyageurs des Sciences associe 2 programmes pédagogiques soutenus par le CNES.
Alors que Calisph’Air s’intègre à un programme d’étude de l’atmosphère comprenant 15 000 classes du monde entier, Voyageurs des Sciences a permis à un groupe de jeunes d’accompagner l’explorateur Stéphane Lévin dans une des régions du monde les plus menacées par les bouleversements climatiques, le désert marocain.

Main dans la main avec les satellites

Le pari de l’opération consistait à faire travailler simultanément les participants à ces 2 programmes, puis de comparer les données recueillies (température, pression, humidité, vent, teneur en ozone et aérosols) à celles de satellites en orbite. Les satellites mobilisés pour l’opération étaient ceux de l’A-train, véritable laboratoire spatial formé de 6 satellites (dont Aqua, Aura, Parasol, et Calipso) dédiés à l’observation de l’atmosphère et du climat.
Le programme a fonctionné à plein régime entre le 26 mars et le 27 avril 2007. Tandis que les élèves de 17 classes réparties à travers la France et le monde mesuraient des données atmosphériques, les Voyageurs des Sables procédaient aux mêmes mesures dans le désert marocain.

Parallèlement, d’autres écoles menaient des campagnes de lâchers de ballons-sondes, tandis que d’autres encore créaient de toutes pièces des expériences scientifiques destinées à valider les données recueillies.

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